OSEZ ÊTRE DIFFÉRENT !

(Neuvième chapitre)

Tout change, Jésus jamais !

 

Les changements qui surviennent dans la société – qu’il s’agisse de changements économiques, politiques ou religieux – proviennent presque toujours d’en bas et non pas d’en haut. Parce que le haut (l’élite au pouvoir) se refuse à changer : le haut veut toujours rester en haut. Mais gare à ceux qui essaient de sceller la marmite pour préserver le statu quo. Ils n’y arriveront pas, car la marmite explosera, elle sera détruite par le feu.

Il faut toujours qu’il y ait changement. Autrement tout stagne, et la putréfaction commence à s’installer, parce que c’est toujours le haut qui fermente en premier, qui s’oxyde et se met à  pourrir. Quant au bas, il se charge de dépôts qui, si on les laissait s’accumuler, finiraient par se solidifier et bloquer tout échange ; et le haut se mettrait à fermenter et à former de l’écume ou de la mousse. Il faut donc remuer sans arrêt pour empêcher la formation de dépôts ou l’accumulation d’écume, comme pour le brassage de la bière où  il faut constamment remuer, brasser les principes actifs et les faire circuler afin d’éviter la stagnation et assurer une égale répartition de tous les éléments.

C’est le principe même de la société humaine, un principe aussi infaillible que les lois de la physique. C’est ainsi que Dieu a fait les choses ! C’est un principe aussi infaillible que la loi de la pesanteur : ce qui monte doit redescendre ! C’est inéluctable, tout comme les lois régissant la circulation des liquides et des gaz : ce qui est en bas doit remonter ! « Toute vallée sera relevée, toute montagne rabaissée et les puissants seront humiliés et les faibles deviendront puissants. Tous ceux qui se serviront de l’épée mourront par l’épée. Heureux ceux qui sont humbles, car Dieu leur donnera la terre en héritage. » [1]

         Aussi sûrement que le jour est suivi de la nuit, les ténèbres font place à la lumière. Aussi sûrement que le soleil se lève, il faut aussi qu’il se couche. Comme la pluie tombe, il faut aussi qu’elle remonte en s’évaporant. Aussi sûrement que « tu es poussière, il faut que tu retournes à la poussière. »[2] Sans cesse, il doit y avoir naissance, vie, mort et résurrection. Le cycle doit être complété — le cercle parfait de l’éternité — pour achever le processus de la création, dont Dieu est l’Architecte, le Commencement et la Fin, l’Alpha et l’Oméga.[3]

Il faut les deux : « le commencement » et «la fin des jours », selon les expressions de la Bible. « Ne t’irrite pas contre les méchants! Ne jalouse pas ceux qui font le mal ! »[4] parce que leurs demeures seront désolées et leurs palais dévastés. Il fallait que la grandeur de la Grèce tombe en ruine et que la gloire de Rome sombre dans l’oubli, pour que soit manifesté Celui qui est éternel, ainsi que la beauté de Sa création, la gloire de Sa puissance et l’éternité de Son amour, afin qu’Il soit tout et en tout, et qu’Il soit glorifié.

Dieu bouge. C’est un Dieu d’action. Il n’est jamais immobile. Il est sans cesse actif, Il se meut, Il parle, Il ne cesse d’opérer des changements dans toutes les sphères de la création. Il n’est jamais statique, sauf en ce qui Le concerne : « Je suis l’Eternel, je ne change pas »[5] ; sauf en ce qui concerne Sa Parole : « Éternel, ta parole est fondée dans le ciel et pour toujours »[6] ; et sauf en ce qui concerne l’avenir — Ses promesses à Ses enfants : « un repos reste pour le peuple de Dieu »[7]

Mais quant au reste : « Toute vallée sera relevée, toute montagne rabaissée... Les lieux accidentés se changeront en plaine, les rochers escarpés deviendront des vallées. »[8] « Tenez-vous donc humblement sous la main puissante de Dieu, pour qu’Il vous élève au moment qu’Il a fixé. »[9] à l’avènement du Royaume de notre Seigneur, où Celui qui règne avec justice jugera la Terre et établira la paix éternelle ;[10] « Le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit et dont la souveraineté ne passera pas à un autre peuple. »[11] Nous règnerons alors avec Lui sur Terre, et Il dirigera les nations avec un sceptre de fer – inflexible, immuable, éternel – la société du Royaume de Dieu.[12] « Car les réalités visibles ne durent qu’un temps, mais les invisibles demeureront éternellement. »[13]

« Ce que Dieu fait demeurera toujours : il n’y a rien à y ajouter, et rien à en retrancher. Et Dieu l’a fait ainsi pour qu’on Le révère. »[14] Voyez comme les puissants ont été renversés, et comme Dieu a élevé les humbles ![15]

Êtes-vous en train de vous immobiliser avec ceux qui essayent de préserver l’ordre établi et de figer le monde en un bloc de glace ? Ou est-ce que vous bougez avec les feux ardents de l’Esprit de Dieu — êtes-vous sans cesse en fusion, en train de brûler, de progresser, de couler, de mouler, de fondre, de verser et de partager, en état de changement perpétuel ?

Cherchez-vous à vous geler, à vous préserver, à vous solidifier en un bloc de glace qui signifie la mort ? Ou cherchez-vous à gagner, à semer et à concevoir dans la chaleur de l’amour et du partage – avec la semence qui porte la vie – pour donner naissance à de nouvelles créatures et un monde nouveau ? Un monde où « ce qui est ancien a disparu, et ce qui est nouveau est déjà là. »[16]

Vous avez tout intérêt à bouger maintenant avec la vie de Dieu, sinon vous serez laissé pour compte dans la mort de ce monde ! Karl Marx n’avait pas tort : ce monde doit changer dans la dialectique de son matérialisme, dans lequel rien n’est permanent. Seulement, bien sûr, il avait la vue courte : il n’avait pas pris en compte l’immuable éternité du monde spirituel, qui ne changera jamais. « Ce qui est né de la chair est chair; et ce qui est né de l’Esprit est esprit »[17] et « nos corps de chair et de sang ne peuvent accéder au royaume de Dieu, »[18] car « Dieu est Esprit » – éternel, immuable dans les cieux – « et il faut que ceux qui L’adorent L’adorent par l’Esprit et en vérité, car le Père recherche des hommes qui L’adorent ainsi. »[19]

« Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et pour toujours ! »[20] Tout change, mais Jésus jamais. Gloire à Son nom !

 

Oh ! demeure avec moi, la nuit répand ses ombres,

Les ténèbres se font plus obscures et plus sombres,

Tout passe et tout s’en va, la vie est éphémère…

Oui demeure avec moi, oh ! Toi que rien n’altère.

 

 (Extrait des écrits de David Brandt Berg. Traduit de l’anglais)

 

 

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[1] Ésaïe 40:4; Matthieu 26:52; 5:5

[2] Cf. Ecclésiaste 12:7

[3] Cf. Apocalypse 1:8

[4] Psaume 37 :1

[5] Malachie 3:6 (Darby)

[6] Psaume 119:89

[7] Hébreux 4:9

[8] Ésaïe 40:4

[9] 1 Pierre 5:6

[10] Cf. Apocalypse 12:10; Psaume 9:7; Ésaïe 9:7

[11] Daniel 2:44

[12] Cf. Apocalypse 20:6; 2:27; 12:5; 19:15

[13] 2 Corinthiens 4:18

[14] Ecclesiastes 3:14

[15] Cf. 2 Samuel 1:27; Luc 1:52

[16] 2 Corinthiens 5:17

[17] Jean 3:6 (Darby)

[18] 1 Corinthiens 15:50

[19] Cf. Jean 4:21-24

[20] Hébreux 13:8